L'autopsie qu' Anna-Lise...

Publié le par Dirty Epic

    Tout est sexuel. Je ne sais pas si c'est Freud, Jung ou Lacan qui a dit ça, mais c'est une pensée d'obsédé. Donc ça doit être Freud.
    J'ai toujours eu le cerveau en ébullition, même quand je ne fais rien. Surtout quand je ne fait rien. Fut un temps où mon alter-ego internautique s'appelait Docteur Fre(u)d (je fus baptisé aussi Schizofred par un ami, mais très vite ce pseudo fut autant répandu que Bogoss75). Mais comme toute personne qui cherche à guérir les autres, je le faisais pour ne pas avoir à me guérir moi-même. J'analyse tout ce qui se trouve autour de moi, comme si le monde était une immense œuvre d'art à laquelle l'artiste avait donné un sens caché.
    C'est comme ça que j'ai découvert la Paranoïa Critique (chercher un sens là où il n'y en a pas). Tout le monde a déjà fait de la Paranoïa Critique en regardant les nuages et y en voyant un nounours avec un énorme sexe (je disais qu'au début tout était sexuel). Dali a donné un sens à la Paranoïa Critique dans ses tableaux avec ses détournements de formes, de sujets etc.

Dalì, La métamorphose de Narcisse



    Au cours de ma vie j'ai séparé la paranoïa de la critique, pour devenir un parano rabat-joie. Je critique le monde parce que je sais qu'il complote contre moi. Je relis mes conversations MSN pour faire un commentaire linéaire, dégager le champ lexical (désert depuis la dernière sècheresse littéraire), et penser : « pourquoi elle a dit "on en reparle demain" ??? ». Cependant je connais quelqu'un qui a déjà enregistré ses conversations téléphoniques pour les étudier après ; alors je ne suis pas si atteint que ça…
    J'ai fait des études d'Histoire de l'Art parce que ça me permettait de mettre mon sens de l'analyse au service de l'inutile, mais au moins je savais qu'il y avait un véritable sens derrière les œuvres et les documents étudiés.

    Anecdote d'auto-satisfaction : A l'âge de 14 ans, pendant un stage dans le service archéologique de la DRAC, j'ai levé un mystère qui planait depuis un an sur une photo aérienne : on voyait les traces d'un bâtiment carré, avec des tours carrées aux angles, et une tour centrale, sand doute un donjon. Sauf qu'aucune source ne parlait d'un château à cet endroit. J'ai regardé la photo 5 minutes et j'ai dit : « C'est un terrain de base-ball. » Après vérification il s'agissait d'un terrain de base-ball construit par les américains à la libération et très vite oublié.
    J'ai parfois l'impression d'être Monk, mais sans cheveux en poils de zizi, sans TOC et sans Sharona.
    Pour finir je vais vous faire un résumé de ce texte en appliquant la Paranoïa Critique aux mots et aux expressions :

    A la porte de l'inconscient je toque, elle est ouverte ou bleue, je suis las quand un bout de ma tête prend l'eau. Nivea me passe de la pommade, quand je prends le sens interdit ; et l'article par Anne Oya crie : « TIIIC ! ». Mais les longues conservations que j'aime, est-ce haine ? Je me sens comme en terre, quand je lis tes ratures. Mais je drac les chattes au café « Le Roi Merlin », et je baise. Bas les pattes ! (-ant n'est-ce pas ?) Et Monku c'est du poux laid ? Je saute du coq à light mais revenons à nos moutons. Elle est tellement chaude que tout est sec sur elle.


PS : J'offre une scène de psychanalyse gratuite sur un divan de velours violet à celui ou plutôt à celle (de cheval) qui trouve le plus de jeux de mots et de sens cachés dans le résumé. (Si vous en trouvez plus de 20 c'est que vous êtes plus fort que moi, comme ce gars ).

                            Article écrit à Troyes : Otto Psik, Anna-Lise de Soy et Docteur Fre(u)d.

Publié dans La brique à Braque

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B
"Si jeune navet,... j'aimais exister"
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