Espoiregret / Regrespoir

Publié le par Dirty Epic

"L'espoir fait vivre"
L'espoir fait surtout vivre dans un rêve.

    Dans le désordre, au fil des mots, je fais l'effort, je sors mes maux.


SMS reçu : Oublie ta biatche à frange.
Réponse : Je suis gothique ascendant suicide girl.
    Qu'est ce que j'ai pu t'en vouloir de ce "biatche", tu voulais me faire rire avec ta vie de parisien mais c'était raté.

    J'ai bu du beaujolais car la belle je l'avais plus, je veux me faire la belle à Berlin. Mais je suis bête. J'ai oublié de me souvenir. Ne plus y croire encore.

    J'attends à l'arrêt de tram où la veille le temps s'était arrêté. Je n'aurais jamais dû m'arrêter à cet arrêt, continuer le chemin et ne rien attendre aurait été la solution.

    "J'ai de l'affection pour toi". Je hais ce mot. Affection. Ca me fait penser à infection. Et à un chien, affectueux. Je me comporte comme un chien, quand après 25 coups de pied je reviens la bouche en cœur et la queue frétillante. On me jette un bâton pour me chasser, et je reviens toujours. Ami canin, tu es le meilleur ami de l'homme. Mais pas la femme. (NDA : double sens sur cette phrase qui fait que la femme n'est l'amie de personne.)

    Je marche dans la rue en écoutant Wrong Line de Agoria, "Après un faux départ, il y a toujours un vrai départ. (…) J'ose y croire". Et je rêve de croiser ma jolie fleur tatouée. Une chanson au conditionnel, et une vie au passé. Non mais je rêve.
   
    Attendre qu'elle se connecte. Guetter son PC. Devenir dépendant d'un putain d'avatar. L'écran lasse, les touches lisses, l'espoir laisse coi. Et à 23h52 je regrette d'espérer encore.

    Quand je t'attendais tu m'attirais. J'étais partant, tu es partie.

    Mon lit de place en prend trop. Je n'arrive pas à dormir. Des questions tournent dans ma tête qui tourne, et je me retourne dans ce grand livide. La nuit passée, je dore au soleil.

    "Ressent-elle quelque chose pour moi ?" Cette question a mis un mois à s'imposer. Je l'ai occultée pour pouvoir vivre dans mes espoirs désespérés. Question posée un samedi soir de solitude. Pour elle comme pour moi.

    Le texte Garçon (qui manque) d'honneur. Le titre devait même être Garçon (en manque) d'honneur. J'en ris encore. Pour le double jeu de mot. Elle était ma muse je m'amusais à la raconter de façon détournée. Mais ça m'usait de m'amuser à maquiller mes sentiments. Même quand je ne parlais pas d'elle, elle était dans ma tête "Je dois écrire sur n'importe quoi sauf sur elle". Du coup j'écrivais n'importe quoi.

    Je n'espère plus. "On ne s'est pas rencontré au bon moment". Elle est d'accord. Des espoirs, je passe aux regrets. Je fluctue au gré et aux regrets des vagues à l'âme sœur.

    "Elle te cherche". Quand on m'a dit ça j'étais perdu. J'ai trouvé les indices pour croire que j'avais raison. Pour une fois que je t'écoutais tu avais tort.


    L'esprit se perd dans l'espoir. Désormais j'espère le pire ; pour ne plus croire aux rêves, je rêve de cauchemars.
    D'un même point de départ, d'un même baiser, j'avais des espoirs, elle avait des regrets. J'ai lavé mes regrets, et je repars.

Publié dans Mes humeurs

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